Le fleuret
Le fleuret est traditionnellement l’arme d’école. La plus légère des armes, avec une coquille aplatie, une lame de section rectangulaire, elle permet de toucher avec la pointe uniquement. Les surfaces valables sont réduites : le torse (bras exceptés) et le dos. Toute autre surface est non valable. Le fleuret est l’arme la plus sujette aux conventions : pour que le point soit accordé, par exemple, le tireur doit avoir « priorité », soit parce qu’il a l’initiative de l’attaque, soit parce qu’il a écarté la lame de son adversaire avec son propre fleuret avant de lancer sa riposte. La complexité des conventions rend l’arbitrage des assauts de fleuret plus complexe que celui des assauts à l’épée, mais rend aussi cette discipline plus instructive, plus rapide, plus intéressante à regarder 🙂
L’épée
L’épée est l’arme de combat par excellence. Plus lourde, lame de section à peu près triangulaire, elle permet de toucher avec la pointe uniquement.
Tout le corps est considéré comme surface valable.
Dans les temps plus anciens, cette arme était celle des duels, dont le but avoué était d’obtenir la mort de l’adversaire. Il y a moins de conventions en épée que dans les deux autres armes. La règle principale est de toucher, sans se faire toucher. Mais il reste possible de faire un coup double, qui pour la petite histoire, s’appelle « le coup des deux veuves »…
Le sabre
Le sabre est une arme un peu différente, sa coquille est courbe, sa lame de section triangulaire évoluant vers le rectangulaire. C’est la seule arme qui permet de toucher à la fois avec la pointe et le tranchant de la lame, mais les coups doivent être portés sur une surface valable pour être comptabilisés : un coup qui ne fait qu’effleurer une surface valable ne sera pas accordé. Les surfaces valables sont le haut du corps : masque, tronc, bras, main.